Le Directeur de l'OMS paraît confiant (deux ans après que son prédécesseur ait été quelque peu alarmiste) puisqu'il déclare dans son message, en préambule au rapport:

"Le plaidoyer de l'OMS et de ses partenaires en faveur d'un financement accru de la santé dans le monde commence à porter ses fruits."

"(...) les investissements internationaux commencent enfin à affluer vers le secteur sanitaire."

Il définit d'ailleurs les responsabilités de l'Organisation quant à ces fonds:

"L'OMS et ses partenaires ont la charge de veiller à ce que l'usage qui sera fait de ses ressources supplémentaires permettent aux pays à la fois de combattre le VIH et de renforcer leur système de santé."

Priorité est donnée à la lutte anti-Sida pour l'utilisation de ces fonds, et pour cause...L'épidémie du Sida dans le monde c'est :

Déjà 20 millions de morts, 34 à 46 milllions de malades estimés, le but de l'OMS étant de permettre à 3 millions de malades d'avoir accès aux traitements récents, d'ici à fin 2005.

3 millions de malades sous traitement antirétrovirale d'ici fin 2005, mais combien -sur les 46 millions estimés- ont et auront accès à ces traitements?

Il s'agit, on le voit, principalement de question d'argent, comme toujours... Qu'en est-il de l'équilibre entre Intérêts Financiers et Intérêt Commun, en matière de santé mondiale?

A ce sujet, on pourra consulter la page 15 de cette note de l'OMS, rédigé en 2002.

Le Directeur Général de l'OMS conclut sur l'impératif d'une mobilisation de tous, OMS, ONG, Société Civile.

L'Organisation y accorde d'ailleurs plusieurs pages:

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DOCUMENT

(15/11/2004)

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